“La veille du prime…” : Lucie évincée de la “Star Academy”, sa drôle de révélation !

Aujourd’hui répétitrice à la “Star Academy”, Lucie Bernardoni a bien failli ne jamais intégrer l’émission il y a 21 ans. La finaliste de l’émission avait initialement été choisie… comme remplaçante : “Ils m’ont appelée le jour même”.
TF1
Ce vendredi soir, les aficionados de la “Star Academy” ont rendez-vous pour une soirée nostalgique sur TFX. La chaîne va retracer le parcours de plusieurs vedettes de la télévision des années 2000 dans l’émission “Star Académiciens, comédiens et animateurs : que sont-ils devenus ?”, présentée par Karine Ferri. L’animatrice s’est notamment intéressée au parcours de Lucie Bernardoni, emblématique finaliste de la saison 4 du télé-crochet face à Grégory Lemarchal qui exerce aujourd’hui les fonctions de répétitrice au sein du programme culte. Il y a 21 ans, le 3 septembre 2004, les Français faisaient la connaissance de cette jeune étudiante originaire de Nice lors du prime de lancement orchestré par Nikos Aliagas en présence de Michel Sardou, Jenifer, Michal et Élodie Frégé, alors la gagnante en titre de la “Star Academy”. Entourée sur scène de ses camarades Hoda et Harlem, l’apprentie chanteuse dévoilait sa jolie voix en interprétant le tube “Ma liberté de penser” de Florent Pagny, avec fraîcheur et aisance. Pourtant, quelques heures plus tôt, Lucie ne savait pas du tout qu’elle intégrerait la célèbre émission !

“Tu ne rentreras pas”

Dans une séquence de “Star Académiciens, comédiens et animateurs : que sont-ils devenus ?”, Lucie Bernardoni visionne les images de sa toute première apparition à la “Star Academy” en compagnie de Michael Goldman, l’actuel directeur du château. Et fait cette drôle de révélation : elle ne devait initialement pas faire partie des 18 candidats de la promotion 2004… « Moi, je suis arrivée en tant que remplaçante sur la “Star Ac”. Ils m’ont appelée le jour même ! Et le soir, je chantais ça » indique l’interprète de “Mamma”, qui n’était âgée que de 17 ans à l’époque : « La veille du premier prime, je rentrais en terminale. On m’avait dit : “Bon ben tu es remplaçante, tu ne rentreras pas”. Et le lendemain, je suis appelée ». Une anecdote qui laisse Michael Goldman totalement stupéfait : « Mais non ? C’est fou ! ». À la dernière minute, Lucie s’est donc retrouvée propulsée dans cette grande machinerie, et il a fallu tourner son magnéto de présentation en un temps record. Et la production a eu recours à un subterfuge pour duper les téléspectateurs… « Ils m’ont fait tourner quelques heures avant dans un appartement qui n’était pas à moi, pour le reportage d’entrée, en vitesse parce qu’ils n’avaient rien prévu » confesse Lucie.

« C’est ça qui est magique, rien n’était prévu » estime avec le recul la coach vocale, qui n’imaginait pas un instant que ce coup de chance changerait le cours de sa destinée. « Moi, je suis très impressionné. Donc on t’appelle la veille, tu as 17 ans, tu es niçoise, et tu arrives sur un plateau devant 1.500 personnes. Tu avais déjà fait du live ? » lui demande alors Michael Goldman, visiblement abasourdi par cette anecdote. « Jamais, c’est la première fois ! » assure Lucie Bernardoni dans le reportage. S’il jauge les académiciens à chaque évaluation, Michael Goldman avoue qu’il n’aurait pas eu le cran nécessaire pour participer à un télé-crochet de l’envergure de la “Star Academy”. « Le stress ! Je trouve ça hyper impressionnant. Est-ce que j’aurai pu participer à un programme comme ça à 17 ans ? Jamais de la vie, c’est ultra courageux et je trouve qu’il faut une maturité » poursuit le directeur de la “Star Academy”, finalement à moitié étonné puisque Lucie est, selon lui, « une fille très mûre, très adulte ».