Longtemps, sa plus grande hantise a été de ne pas avoir d’enfants. Il y a dix ans, elle confiait à Paris Match que, pour réaliser son rêve, elle serait « capable d’avoir recours à une banque de sperme ». Le temps a passé, sa façon de voir les choses aussi. « À cette époque, l’horloge biologique tournant, des amies devenant mères, j’étais en plein questionnement, analyse aujourd’hui Tatiana Silva. C’est tellement douloureux de se dire que ce désir de maternité pourrait ne jamais se réaliser que pour alléger la souffrance on se dit : ‘Tant pis, je le ferai envers et contre tout !’ Et puis vous cheminez, vous apprenez à vous connaître, à dénouer vos mécanismes de défense pour faire face à celle que vous êtes et à ce que vous voulez réellement. » Devenir mère ? Oui ! Mais à une condition : « Avoir un homme à mes côtés et fonder une famille. Ça devient tout aussi effrayant parce que ça veut dire que la condition de ce bonheur est la présence de quelqu’un sur lequel je n’ai pas un contrôle absolu. »

Pour trouver le bon partenaire, Tatiana a pris le temps qu’il lui fallait. La vie lui a appris que la patience était une force, la détermination une arme. Dans les épreuves comme en amour. Elle a fini par obtenir ce qu’elle désirait. Sans surprise, l’ex-Miss Belgique 2005 a choisi Bruxelles pour vivre la dernière ligne droite de sa première grossesse. Le terme est prévu à la fin du mois de janvier. Quelques jours plus tard, le 5 février, elle soufflera ses 40 bougies. Un cap symbolique qu’elle passera en la plus douce des compagnies.